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Parfois, de petits ou grands changements sont nécessaires pour s’épanouir sur le plan personnel et / ou professionnel. Et parmi eux, on retrouve notamment le passage du statut de salarié à celui d’entrepreneur !

Cela vous parle ? Pas étonnant puisque les raisons qui poussent certains salariés à sauter le pas de l’entreprenariat sont nombreuses : l’envie de devenir son propre patron, d’être indépendant ou encore d’exercer une activité et un métier « passion ». Pour autant, ce changement de statut peut parfois sembler risqué ou faire peur tant les investissements financiers et émotionnels peuvent parfois être considérables. Et pour cause : se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ou de la franchise lorsque l’on est salarié implique en effet un changement de vie assez important.

Vous hésitez à sauter le pas ? Pour vous aider à peser le pour et le contre, voici concrètement ce que ce changement implique au quotidien, sur le plan social d’abord, mais aussi sur le plan professionnel et personnel :

Un changement sur le plan social

Passage obligatoire, ce changement de statut a d’abord un impact sur vos cotisations et la protection sociale à laquelle vous pourrez prétendre.
Il existe 2 statuts juridiques pour un entrepreneur : travailleur non-salarié (TNS) ou assimilé salarié. Il conviendra également de choisir le statut de votre entreprise (EIRL, SARL, SAS, SASU, SNC, entreprise individuelle…) qui aura un impact sur les règles de cotisation et de protection sociale auxquelles vous pourrez prétendre.

L’impact sur la protection sociale

Un salarié est généralement affilié au régime général des salariés (CPAM) pour sa retraite, sa couverture maladie et son inscription à Pôle emploi en cas de chômage.
Pour un entrepreneur les choses sont un peu différentes. La protection sociale va en effet dépendre à la fois du statut juridique choisi pour la création de son entreprise, mais aussi de l’activité exercée au sein de celle-ci.

Ainsi, les gérants non associés d’EURL, les gérants non associés, les gérants minoritaires et les gérants égalitaires de SARL ainsi que l’ensemble des dirigeants des sociétés par actions (SAS, SASU, SA) sont affiliés au régime général de la sécurité sociale.

Ces dirigeants d’entreprises sont considérés comme des assimilés salariés. Ils bénéficient donc de la même protection sociale qu’un salarié, à l’exception de l’assurance chômage à laquelle ils n’ont pas le droit.

À l’inverse, les entrepreneurs individuels d’entreprises individuelles et d’EIRL, les gérants associés uniques d’EURL et les gérants majoritaires de SARL dépendent du régime de la sécurité sociale des indépendants.

Ces créateurs d’entreprises sont considérés comme des travailleurs non-salariés et vont bénéficier d’une protection sociale spécifique, au fonctionnement complètement différent de celui du régime général. Ainsi, la base de calcul des cotisations sociales va dépendre du régime fiscal de l’entreprise et il n’y a pas de fiche de paie établie lors du versement des rémunérations, contrairement au régime général. La protection sociale est également plus limitée, notamment concernant la retraite.

L’impact sur les cotisations

De manière générale, un entrepreneur aura des cotisations moins importantes qu’un salarié : il ne cotise pas pour le chômage puisqu’il n’y a pas le droit.
Cependant, en fonction du statut de l’entrepreneur, quelques différences sont à observer. En effet, les entrepreneurs bénéficiant du statut d’assimilés salariés et affiliés au régime général de la sécurité sociale vont – de manière générale – payer des cotisations deux fois plus importantes qu’un travailleur non salarié puisqu’ils bénéficient d’une couverture sociale plus importante et similaire à celle d’un salarié.

Les travailleurs non-salariés (TNS) bénéficient d’une couverture sociale moins importante, mais de cotisations plus faibles également. Ils peuvent aussi prétendre à un décalage de trésorerie au démarrage de leur activité grâce au système de cotisation forfaitaire (relativement faible) durant leur première année d’exercice.

Sur le plan professionnel

Sur le plan professionnel, les choses évoluent également puisque l’entreprise devient un peu votre bébé, et c’est à vous que revient la responsabilité de son bon fonctionnement et de sa croissance.
Ces changements s’effectuent à plusieurs niveaux :

L’indépendance

En tant que salarié, vous êtes tenu de respecter certaines consignes et missions données par votre employeur qui peuvent parfois être inscrites dans une fiche de poste.
Pour un entrepreneur, les choses sont complètement différentes car vous êtes désormais votre propre patron ! Vous êtes donc totalement libre d’organiser votre travail comme bon vous semble.
D’ailleurs, en tant qu’entrepreneur, vous n’êtes plus soumis à des limitations horaires de travail et pouvez travailler autant d’heures que vous le souhaitez, y compris les dimanches et jours fériés.
Enfin, l’entreprenariat vous permet également d’avoir la liberté de décider, de refuser et de faire les choix stratégiques et opérationnels qui vous semblent les plus judicieux pour votre entreprise.

Un changement de posture

En tant que patron, votre rôle est désormais de prendre des décisions stratégiques pour le bien de votre entreprise, mais aussi d’adopter une position de leader pour manager vos équipes et les emmener dans la bonne direction.

En tant que chef d’entreprise, vous ne pourrez pas non plus tout gérer. Même s’il est tentant de vouloir tout faire soi-même, il est essentiel d’apprendre à déléguer : plus votre entreprise va grandir, et moins vous pourrez être sur tous les fronts.

Une gestion du temps différente

Lorsqu’on passe de salarié à entrepreneur, un réflexe peut être de reproduire une organisation similaire à celle que vous aviez l’habitude de mettre en place en tant que salarié.
Organiser son travail, cocher sa to-do list, avancer les projets de ses clients… Même si ces éléments sont importants pour bien faire votre travail, vous devez également prendre le temps de développer votre business.

Ainsi, pour ne pas devenir le salarié de votre propre entreprise, vous allez devoir organiser votre temps de manière différente pour vous concentrer davantage sur son développement.
Pour cela, il est important que vous arriviez à vous dégager du temps pour réfléchir à votre stratégie, votre vision ainsi qu’aux différents moyens à mettre en place pour y arriver.

Une implication professionnelle démultipliée

Un entrepreneur ne compte pas ses heures ! Et cela est notamment vrai les premiers mois, lors du montage de votre projet et l’ouverture de votre entreprise. Vous devrez en effet fournir un véritable investissement pour le lancement de votre activité et être impliqué à 100 %.

Par ailleurs, cette implication génère aussi bien souvent chez les créateurs d’entreprise un véritable sentiment d’accomplissement.

La rémunération

En étant salarié, la rémunération se compose généralement d’un salaire fixe avec ou sans variable assurant une certaine sécurité et stabilité financière.
En devenant entrepreneur, vous pouvez dire adieu à une rémunération fixe. Si cela a des inconvénients (mois de stabilité et de sécurité), cela à aussi de nombreux avantages. Vos revenus peuvent doubler voire tripler par rapport à votre ancien salaire ou évoluer beaucoup plus vite, en même temps que le succès et le développement de votre entreprise.

Bien sûr, gardez à l’esprit qu’au début du lancement de votre activité, vous risquez de ne pas dégager beaucoup de bénéfices. Cela viendra très probablement avec un business plan bien ficelé, une étude de marché réalisée dans les règles de l’art, du travail, des efforts et un peu de temps !

Un changement sur le plan personnel également

Désormais, vous travaillez pour vous. Les frontières entre vie professionnelle et vie personnelle sont donc plus fines. L’enjeu en tant qu’entrepreneur est d’arriver à concilier les deux pour que votre vie professionnelle n’empiète pas trop sur votre vie personnelle, familiale ou amicale. Pour cela, il est important de vous dégager du temps que vous consacrerez uniquement à vos proches.

Bien sûr, être à son compte permet également de gérer ses différentes contraintes professionnelles et ses priorités personnelles plus librement. Vos horaires sont plus souples et modulables, ce qui vous permettra de vous dégager du temps en cas d’imprévu personnel ou professionnel.

C’est d’ailleurs ce que souligne Valérie Odin, franchisée Vie & Véranda à Dijon : « L’ouverture de la franchise a vraiment changé notre vie de famille de manière très positive et a largement contribué à notre confort de vie quotidien (…) Avant d’ouvrir notre entreprise, j’étais responsable dans un bureau d’assurance à Lyon et mes horaires étaient beaucoup moins souples. J’ai vraiment vu la différence lorsque nous nous sommes mis à notre compte avec mon mari. »

Et la franchise dans tout ça ?

Depuis quelques années, la franchise a le vent en poupe auprès des salariés souhaitant se mettre à leur compte et devenir entrepreneur. Le modèle économique de la franchise est en effet un modèle plus sûr pour se lancer dans l’entreprenariat, mais aussi plus pratique et rentable, à condition de choisir le bon réseau, le bon secteur ainsi qu’une activité en phase avec vos compétences, vos valeurs ou aspirations professionnelles.

Intégrer un réseau de franchise vous permettra de conserver toute votre indépendance puisqu’il s’agit de votre société, tout bénéficiant d’un accompagnement complet de la tête de réseau, du montage de votre projet à la pérennisation de votre business. Vous profiterez également de méthodes éprouvées, de formations et d’une notoriété déjà en place auprès du grand public.
C’est finalement le bon compromis pour se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat en conservant tout de même un filet de sécurité important.

Des questions sur votre projet de création d’entreprise ? N’hésitez pas à prendre contact avec nos chargés de développement. Ils seront ravis de discuter de votre projet et de répondre à toutes vos questions.

Un guide pour choisir sa franchise dans le secteur du bâtiment